Koursk ne fut pas, comme on l’a souvent affirmé, une seule bataille de chars gigantesque, mais plutôt un ensemble de combats qui rassemblèrent cependant des forces très importantes, ce dans les deux camps. C’est précisément au cours de ces batailles que l’on put constater que la Wehrmacht ne pouvait, faute de ressources suffisantes, faire face à une guerre sur deux fronts, ce malgré les succès locaux remportés. Le 3e Reich, s’il n’était pas encore battu, commençait à fléchir ! Les Soviétiques le sentirent nettement, eux qui malgré les énormes pertes subies depuis juin 1941, parvenaient alors à amener sur le front des troupes fraîches. Le repli d’Afrique du Nord au printemps puis la guerre qui débutait en Italie, constituaient pour les Allemands des revers essentiels, dus à la supériorité numérique alliée. Cette supériorité ne fera que s’accentuer, jusqu’à la destruction totale du 3e Reich. En cela, Koursk peut-être considéré comme la preuve de l’infériorité numérique allemande. Hitler avait voulu cette guerre sur deux fronts, surestimant sans aucun doute les capacités de l’Allemagne et il se trompa ! Un second numéro (Batailles Aériennes N°47) clôture les opérations dans le secteur de Koursk.
M.L.
Sommaire :
À la veille de la bataille
"Citadelle", un terme plein de menaces :
Début de la bataille
Model lance ses troupes à l’assaut
Les Soviétiques adaptent leur activité aérienne
Manstein tente de percer sur Koursk :
Un début inhabituel
À la veille de la bataille
La bataille aérienne se développe
L’offensive allemande se poursuit
Les ponts sur le Severskiy Donets
Le moment décisif
L’effondrement de l’opération "Citadelle" :
Les répercussions de la bataille de Prokhorovka
Les Allemands sur la défensive
Conclusions
Annexes
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