Traction... Et risque de capilo-traction... ;o)

Bonjour,

Croyez que j'en suis désolé, mais l'article que vous citez n'est pas une source fiable. Il est entaché de
diverses erreurs, comme c'est fréquemment le cas sur Wikipedia. Il y a des sources fiables, entre autres
le livre de S. Coates et JC. Carbonel, "Helicopters of the third Reich".

Si l'on parle d'un autogire tracté comme le FA 330, il est judicieux d'indiquer que cet appareil ne plane
jamais librement. Il est tracté durant TOUT son vol, et il dépend de son moyen de traction déporté. C'est
d'ailleurs un mauvais planeur. Il est équipé d'un parachute en cas de largage du câble.

D'autres autogires tractés, comme les appareils de Raoul Hafner, étaient censés être largués à proximité
immédiate d'un lieu d'atterrissage défini à l'avance. La comparaison avec un planeur à ailes fixes n'est
donc pas pertinente.

Quant à l'action anti-couple comme fonction de la motorisation... A la louche, lorsqu'il y a un rotor
anti-couple il peut consommer quelque 10 % de la puissance installée. Mais il sert aussi à la commande de
lacet, et à la stabilité de l'appareil en lacet, notion qui ne comporte pas seulement l'action anti-couple
en tant que telle.

La définition actuelle d'un hélicoptère est celle d'un "aéronef à voilure tournante dont le ou les rotors
à axe proche de la verticale, et eux seuls, procurent la sustentation et la translation pendant tout le
vol".