Nous continuons avec ce numéro 207 à étudier le rôle de l’aviation au début de la première guerre mondiale, cette fois avec la Cinquième Armée, qui, placée sur le flanc gauche des forces françaises, au côté du Corps expéditionnaire britannique, reçut de plein fouet l’assaut enveloppant du général von Kluck. Outrepassant les ordres de Moltke, il s’était engagé trop au sud, permettant aux forces françaises de rétablir une situation désastreuse en stabilisant le front.
Après le très sérieux travail d’analyse de Stéphane Nicolaou, chargé de recherches au Musée de l’Air et de l’Espace, nous publions les souvenirs très vivants et très passionnants de plusieurs aviateurs qui ont participé aux opérations.
Ils ont été les premiers à mettre en pratique l’utilisation de l’aviation dans différentes missions d’appui pour les forces terrestres. Ce fut d’abord l’observation au profit des états-majors des Corps d’armée, puis le guidage de tir des batteries. Pour cette dernière mission, après quelques tentatives infructueuses de communiquer avec elles par des mouvements divers de l’avion, ce sera le plus souvent en se posant près des artilleurs que le résultat des observations sera communiqué.
Puis ce fut, après les lancements des fameuses fléchettes, les balles Bon, dont nous avons déjà parlé, le montage des premières mitrailleuses mobiles contre les rassemblements de troupes ennemies.
Mais ce ne sera que le 5 octobre 1914 que sera obtenue la première victoire aérienne contre un avion allemand par le sergent Joseph Frantz et le soldat Louis Quénault dont il est question à plusieurs reprises dans l’histoire de l’aviation de la Cinquième Armée.
F. Rude
Sommaire :
Éditorial (F. Rude
L’Aéronautique de la Ve Armée en août et septembre 1914 (S. Nicolaou)
La bataille de la Marne vue du ciel par :
le lieutenant Zappelli de l’escadrille D.6
le s/lieutenant Mahieu de l’escadrille V.24
le lieutenant Vuillemin de l’escadrille CM
le capitaine Gérard de la CM
L’Aviation de cavalerie par le capitaine Massenet de Marancour
Histoire de la BLC.5
Témoignage sur août 1914
La reconnaissance d’artillerie (S. Nicolaou)
Les livres (F. Rude)
156 pages, 24 x 32 cm.
L’aviation française en août-septembre 1914 :
Volume 1
Volume 2
Volume 3
Volume 4
Volume 5
Volume 6
Rechercher sur
ce site
