Re:Re:Re:Re:Re:Re:Identification Hydravion

Bonjour,

Vaste sujet ! mais on va essayer de faire court :

Pendant la Grande Guerre, à partir de 1916 environ, les Centres d’aviation maritimes reçurent des « lettres caractéristiques » devant être portées sur les flancs, à l’avant en général, des hydravions en service. Il s’agissait dans la plupart des cas, de la première lettre du nom du centre mais pas toujours. Exemples :
- A = Alger,
- B = Bizerte,
- D = Dunkerque,
Etc.
Mais aussi :
- D = Sousse,
- E = Perpignan,
- H = Toulon,
Etc.
Au cours des années de guerre il y eu de nombreux changements et cas particuliers, notamment de centres dont les appareils ne portèrent jamais la lettre affectée !

Le système fut maintenu après l’armistice jusqu’en 1922, année de création des escadrilles comme unités opérationnelles de base de l’Aviation maritime. A partir de cette année, seuls les appareils n’appartenant pas à ces formations portèrent des lettres. Il s'agissait en général de ceux des écoles et des Sections d’entraînement, de servitude ou de liaison dont chaque base était en principe dotée.

En Juin 1931, on passa à deux lettres. C’est ainsi que :
- S pour Fréjus-Saint-Raphaël devint SR,
- F pour Rochefort devint RF,
- P pour Hyères devint HY,
- H pour Hourtin devint HT,
Etc.

Ce nouveau système va perdurer jusqu’à l’armistice de 1940 et va ensuite disparaître en même temps que les unités qui l’utilisaient.
Il fut remis en service après la guerre pour les seules Sections de liaison car les Écoles étaient entretemps devenues des escadrilles (50S à 59S).
La pratique disparaitra définitivement au début des années 60 lorsque seuls les n° de série ou une partie d’entre eux furent peints sur les appareils. Il en est toujours ainsi actuellement.

Pour en revenir à Hourtin, les lettres HT furent portées de 1931 à 1940 par les hydravions des :
- École de pilotage,
- École du personnel volant,
Mais aussi les avions de la :
- Section de servitude basée sur le petit aérodrome de Louley qui était proche du Centre école principal.