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Avions n°248 Septembre-octobre 2022 L'armée de l'Air en Indochine

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Mirage IIIE Le Fana de l'Aviation n°635 octobre 2022

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Bielles et freins....

de Alain BRETON (17/06/2025 16:52:53)
en réponse à Hispano-Suiza et Laté-301 de Bruno Vielle (17/06/2025 15:26:19)

Bonjour Bruno,

J'espère que cette fois-ci vous verrez ma réponse.

Les 12 Ner et 12Nbr étaient, comme leur nom l'indique ( "r"), des moteurs pourvus de réducteurs d'hélice - dans le cas de ces modèles, un réducteur type Farman à pignons coniques.

Au début des années 1930, cette technologie n'était pas parfaitement maîtrisée, non pour le réducteur proprement dit, mais parce que l'expérience démontra que leur utlisation avait de sérieux impacts sur les arbres d'hélice et vilebrequins, dont le régime vibratoire en torsion, bien connu pour les moteurs à entraînement direct, changeait du tout au tout. D'ou des ruptures intéressant ces deux arbres moteurs : rappelons que, parmi les hypothèses formulées quant à la perte de la Croix du Sud (hydravion à l'incontestable flottabilité !), figurait l'éjection de l'hélice en rotation, venant trancher le fuselage.

Les 12N furent, dit-on, parmi les moteurs français les plus sensibles au phénomène. Hispano-Suiza tenta d'éradiquer la difficulté en remaniant radicalement l'embiellage, qui était de type "concentrique" (à fourche) pour le 12Nbr, et passa à bielles maîtresses-biellettes sur le 12Ner, ce qui modifiait le régime vibratoire du vilebrequin. Il faut croire que le changement n'apporta pas toute la sécurité nécessaire, d'où le rétropédalage opéré par la suite.

L'emploi d'un frein d'hélice est dans la lignée de ce qui précède : en cas d'avarie moteur, il faut pouvoir arrêter au plus vite la rotation des parties en rotation. Ne pas oublier que la mise en drapeau était une technologie encore balbutiante en 1936 : à l'époque, on découvrait à peine les vertus de l'hélice "à vitesse constante", c'est à dire qui pouvait occuper toutes les positions entre le petit et le grand pas - contrairement à la génération précédente à deux valeurs. Et l'amplitude de variation restait faible.

Sans oublier que les systèmes de l'époque sont lents, avec un temps d'évolution entre les deux extrêmes qui peut atteindre plusieurs dizaines de secondes. A cette époque, le frein d'hélice pouvait sembler la solution. Pour mémoire, les Hispano-Suiza 14AB équipant les Potez 63 en étaient systématiquement pourvus.

Bien cordialement,
Alain

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